Le dessein de la nature

de ces endroits où...
de ces endroits où...

Ou comment mélanger la notation symbolique de Georges Spencer Brown à la pensée d’Emmanuel Kant (enfin quelques extraits).

E.K.

Les actions humaines sont déterminées selon les lois de la nature. La nature a un dessein. L’humain l’ignore, mais il y travaille comme s’il suivait un fil conducteur. Il tente de trouver ce fil conducteur dans l’histoire. À partir des observations de Newton et de Kepler des lois propres à la nature ont été découvertes.

Ainsi la proposition 1 : « Toutes les dispositions naturelles d’une créature sont déterminées de façon à se développer un jour complètement et conformément à un but. »

Et un peu plus loin : « Dans l’enclos que représente une association civile, le désir de liberté sans bornes, produit le meilleur effet, car il s’autorégule et pousse vers la création d’objets autres qui forment la culture, et, en conséquence, épanouit les germes de la nature par cet artifice. »

Le mélange

Le monde est une imbrication d’environnements enclos lesquels exercent une tension vers la constitution d’une connaissance (le désir de liberté sans bornes). Tel est le dessein de la nature.

environnement

L’être humain est un environnement relationnel qui atteste de cette tension entre l’intérieur et l’extérieur.

relation

La relation est donc un objet d’ouverture vers l’environnement observé sur cette frontière de l’association entre extérieur et intérieur.

frontière

Connaître est une frontière. Autorégulation qui pousse vers la création d’objets autres associés en une série continuelle de signifiants tels que « extérieur », « intérieur », « relation », « frontière », etc.

re & présentation

Présentation (association de relations) et représentation (dispositions naturelles conformes à un but)

équivalenceéquivalence

Équivalence entre présentation (l’environnement est une série d’associations par relations perçu par le sujet) et représentation (esthétique, le sujet a vu ces séries d’associations et les conforment aux dispositions de la nature : il en exprime par reproduction le désir.)

universfinalité

Univers et/ou finalité : l’être fini, clos, se noie dans l’environnement par une opération d’équivalence pour atteindre l’infini univers.

multi-ple/vers

Multivers : l’univers est une imbrication d’environnements par une relation frontalière entre distinction/observation, présentation et représentation ; la frontière ne délimite plus l’enclos, elle œuvre, tel un dessein, à une liberté sans cloisonnement. Tout cela devient beauté.

observationinfinienclos

Newton et Kepler peuvent, en conséquence, découvrir les lois de la nature par observation. Ce qui, en retour, laisse entendre qu’il y a dans le dessein naturel un libre désir infini capté par l’enclos frontalier humain ; ce dernier l’exprime sous forme de connaissance parce qu'elle est ce qui se reproduit le mieux avec la raison. Il en résulte un antagonisme primitif qui l’attire tout autant qui le repousse et l’élève.

même mème antagonisme

D’où la proposition 4 : « Le moyen dont la nature se sert pour mener à bien le développement de toutes ces dispositions est leur antagonisme au sein de la société…»

2008/2019